Valenciennes : une journée d’information gratuite pour les victimes du harcèlement scolaire
- Dylan
- 21 avr. 2015
- 2 min de lecture
Le 20 mai prochain, la Maison de l’Avocat ouvrira ses portes au public, à l’occasion d’une journée d’information placée sous le thème du harcèlement scolaire. L’objectif : conseiller et orienter la population sur ses droits.

C’est à la suite d’une collaboration entre le Barreau de Valenciennes et le service d’aide aux victimes de l’AJAR (Association pour la justice, l’accueil et la réinsertion) que la journée d’information a vu le jour. À l’origine de cette décision, un constat simple mais non moins inquiétant. « Nous nous sommes aperçus qu’au tribunal, lors de comparutions immédiates par exemple, les prévenus étaient souvent assistés par un avocat. Contrairement aux victimes qui, elles, se trouvaient démunies car non informées de leurs droits », explique Maître Hervé Delplanque, ancien membre du conseil de l’Ordre.
PARLER POUR SE SOULAGER
L’an dernier, le choix du thème s’était porté sur la discrimination. Cette année, ce sera le harcèlement scolaire. « Beaucoup de victimes ou de parents de victimes ont encore peur de faire appel à un avocat », poursuit Hervé Delplanque. En cause : la présence d’un sentiment de honte, la barrière de l’honoraire ou encore la crainte de ne pas savoir où toute cette aventure peut les mener. Par l’intermédiaire de cette journée, la gratuité, l’anonymat et l’accès aux conseils de professionnels (avocats et représentants de l’AJAR) seront de mise. «Nous sommes là pour dire à ces personnes de ne plus avoir peur. Il existe des solutions à leurs problèmes et des éléments de réponse à leurs craintes », ajoute Sophie Planchon, responsable du service d’aide aux victimes de l’association AJAR.
Il faut dire que le thème choisi est plutôt délicat. Comment faire la différence entre une chamaillerie et un vrai harcèlement ? Où se trouve la frontière ? Quelles sont les conséquences du cyber-harcèlement ? Autant de questions auxquelles il est difficile de répondre, si l’on ne dispose d’aucune aide professionnelle. Sophie Planchon, elle, est catégorique : « Le harcèlement peut avoir un impact psychologique très important chez les mineurs. Il ne faut surtout pas le sous-estimer, d’autant plus que ces jeunes avouent rarement faire l’objet de moqueries et se renferment donc sur eux-mêmes. Jusqu’à aller au suicide, parfois .
Rendez-vous le 20 mai prochain à la Maison de l’Avocat, entre 14 h et 17 h. Ouvert à tous.
SOURCE : LA VOIX DU NORD.fr
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